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LA
PRATIQUE BOUDDHIQUE EN ASIE
Cultes
et rites plus accessibles que la vie monacale, l'accomplissement
régulier de certains rituels et la conduite d'une
vie morale, pure en pensées, en paroles et en actes,
permettent aux laïcs d'accumuler des mérites.
Ceux-ci leur ouvriront les portes d'une existence ultérieure
meilleure. L'ignorance en Occident de ces pratiques de
dévotion au profit de la seule contemplation constitue
sans doute une altération du bouddhisme.
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Le culte des statues
Les statues, qui peuplent les temples par
dizaines, sont l'objet d'une véritable
ferveur de la part des fidèles. Elles
sont perçues à la fois comme
la présence réelle de Bouddha
et comme le modèle auquel le pratiquant
aspire. Les statues jouent ainsi un rôle
de passeur entre le monde sacré de
Bouddha et le monde profane des fidèles.
De la vénération de ces statues,
les bouddhistes attendent une progression
spirituelle mais aussi des bienfaits matériels,
tels que la guérison.
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Après
l'incinération de la dépouille de Bouddha,
les ossements épargnés par le feu ont été
conservés sous forme de reliques dans des monuments
funéraires, appelés stupas. Si les reliques
de Bouddha ont été les premières à
faire l'objet d'une véritable vénération,
peu à peu, celles des saints bouddhiques ont suscité
une ferveur semblable. En Chine, le culte des reliques a
conduit certains fidèles à pratiquer des actes
d'automutilation, en offrande à Bouddha.
Les
offrandes,
déposées sur les autels des temples
ou au pied des monuments funéraires, représentent
l'une des formes de dévotion les plus courantes,
au même titre que les dons aux monastères
et l'écoute des sermons publics. Il s'agit
généralement d'encens, de bougies
ou de fleurs, qui symbolisent le parfum et la lumière
émanant de Bouddha lui-même. Les fidèles
complètent leurs offrandes par des prières
et des inclinations devant les images sacrées.
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Le chapelet et le moulin
à prières
accompagnent nombre de bouddhistes dans leurs
dévotions. Composé de 108 perles,
le chapelet permet au fidèle de compter
le nombre de fois où il prononce le nom
de Bouddha ou une syllabe sacrée. Le
moulin à prières contient une
bande de papier sur laquelle sont imprimés
les mantras que le fidèle répète
inlassablement, à chaque tour du manche.
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à colorier en PDF
mandala1,
mandala
2 , mandala
3
Diagramme cosmique peint sur une toile ou composé
de sable coloré, le mandala constitue dans
le bouddhisme tantrique un support à la méditation
et à la prière. Sorte de cercle sacré,
il reflète la structure concentrique de l'univers
et contient la représentation des divinités
bouddhiques. Il est associé à des
exercices de visualisation, au cours desquels le
méditant cherche à créer des
images mentales de Bouddha et des bodhisattva. Le
mandala conduit ainsi le fidèle sur le chemin
de l'éveil.
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