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art et cultureMUSIQUE 1 / 2

 

LES GAINÉS, LES MÉNESTRELS NÉPALAIS.

Mais le fond sonore népalais n'est pas uniquement composé de ces bruyantes fanfares. Lorsqu'on flâne dans la vallée de Katmandou ou dans la région de Pokhara, il faut aussi savoir prêter l'oreille à un instrument plus délicat, plus discret qui s'appelle le sarangi et qui accompagne les chants de son joueur : le gaïné.

Dans l'ancienne hiérarchie des castes, abolie en 1963 mais encore vivante dans les faits, le gaïné était un intouchable qui venait après le damaï. Pourtant, à notre point de vue personnel, l'art du gaïné est bien supérieur à celui du damaï. Évidemment, parmi les quelques trois mille gaïnés, il existe des individus plus ou moins doués qu'on peut entendre ,


Par exemple, à Pashupatinath, des enfants gaïnés, parfaitement braillards. Mais, dans l'ensemble, les joueurs de SARANGI ne méritent aucunement le mépris dans lequel les tiennent trop de touristes ignorants qui les prennent pour de vulgaires mendiants ; ce sont non seulement de véritables artistes, mais aussi, bien souvent, des compositeurs de chansons, non dénués d'humour et de poésie, et des chroniqueurs grâce auxquels se transmettent, de génération en génération, les grandes épopées historiques et religieuses.

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