ASSOCIATION
LE NEPAL EN FRANCE
RESTAURANTS
BOUTIQUES
GASTRONOMIE cuisine

 



Voici ce que vous pourrez voir dans une cuisine népalaise, l'envie peut vous prendre de soulever un peu le couvercle de la marmite pour voir ce qui cuit. Pas de surprise !



Dans presque tous les cas, il s'agit de riz, base de l'alimentation népalaise, du moins dans la vallée de Katmandou. Il est généralement bouilli dans son enveloppe, grillé et enfin broyé au pilon. Il est toujours servi accompagné d'une sauce à base d'huile de moutarde, de curry, de chilli (piment), ou de dal (lentille). Il est fréquent de voir des Népalaises préparer ces sauces en écrasant les divers ingrédients de leur composition dans un mortier en bois tourné.

HAUT

Comme la vallée de Katmandou est un jardin potager à grande échelle, des légumes figurent aussi au menu, si les moyens de la famille le permettent : pommes de terre, choux-fleurs, navets, raves, courges, pousses de bambous, etc.

Les Népalais ont une prédilection curieuse pour les radis fermentés. Mis en poudre, ces radis entrent aussi dans la composition de la sauce au curry. Comme en Inde, des galettes de froment non levé et à peine cuit, les chapatis, servent de pain. En revanche, les puris, malgré leur nom malsonnant, sont de délicieux beignets croustillants à souhait.

Mais la grande différence entre l'Inde et le Népal sur le plan alimentaire, c'est que, dans ce dernier pays, les tabous y sont moins stricts : on y consomme de la viande, en particulier du buffle, de la chèvre et du poulet, un peu de porc aussi, réservé aux castes inférieures, mais naturellement pas de vache à cause de son caractère sacré.





Les buffles donnent du lait qui permet de confectionner le ghiu, le beurre clarifié, il est vendu caillé dans des bols en terre cuite sur le marché de Katmandou. Il existe de très nombreuses manières de préparer les plats de viande, séchée, crue ou cuite, mais toujours mélangée à des épices à fortes dose.

On prétend que les Newars auraient même un faible pour la viande putréfiée. Vous pourrez voir d'assez nombreuses têtes de chèvres toutes enduites de safran. On vend également au marché des brochettes de poissons sèches, péchés dans les étangs des environs.

Quant aux sucreries, elles sont très appréciées des Népalais et moins consommées comme dessert à la fin d'un repas que comme amuse-gueules qu'on achète, par exemple, en faisant son marché. Ces marhi sont d'une extrême variété et se livrer à leur inventaire complet est parfois une épreuve redoutable pour un estomac européen !

Beaucoup sont à base d'ail, d'oignon et très épicées. D'autres sont très grasses et sucrées, comme les jilebis, souvent savoureuses, qui ressemblent à un amas de petites nouilles rousses, collées entre elles. Les laddou, boules jaunes à base de pâte d'amande, Il y a aussi les mukdal en triangle et au piny, galette blanche et plate. Les marchands, qui les gardent souvent en bocaux, les servent sur des feuilles servant de soucoupes ou les servent sur du papier journal.


En principe, les Népalais de la vallée de Katmandou font deux repas par jour : l'un vers dix heures du matin, le jyona, et l'autre après le coucher du soleil, le beli. Le petit déjeuner, le kaula, à base justement de puris, de jilebis et de thé, est pris à l'extérieur par ceux qui en ont les moyens. Mais en période de soudure, en automne, on fait parfois la queue devant des soupes populaires ou pour obtenir du riz vendu à bas prix par le gouvernement, tandis que les cours de cette denrée de base montent.


Dans certaines échoppes on vend, sur une seule feuille, de minuscules morceaux de différents fruits. Et pourtant es fruits européens ou tropicaux abondent dans la vallée. A Katmandou, sur la place de Basantpur devant le palais de l'Hanuman Dhoka, se tient chaque jour un grand marché aux fruits ; sur des vanneries rondes à claire-voie sont disposées des poires et des pommes qui ont un peu la saveur des reinettes du Mans. Les citrons verts, les chirimoyas, qui ressemblent à des artichauts, les jacqs, aux allures de gros hérissons en boule nous rappellent que nous sommes tout de même sous les tropiques ; de même que les papayes, les goyaves et les mangues qui viennent de Pokhara ou du Téraï.

Dans ce pays où le thermomètre descend rarement au-dessous de 25° dans la journée, entre mars et octobre, la soif est un peu un état chronique. Comment les Népalais y remédient-ils ? En buvant de l'eau aux fontaines publiques, souvent sculptées en forme de monstres marins. Nous vous le déconseillons.

 

Du thé aussi, dans les chiapazal, les maisons de thé qu'on trouve un peu partout, providence des Européens puisqu'il s'agit d'eau bouillie. Le verre qu'on vous tend est peut-être un peu douteux mais, quand on a bien soif...
Faire attention néanmoins.

Contrairement à l'Inde, en effet, la prohibition ne règne pas au Népal : on y apprécie fort le tchang, bière de riz, de mil, de seigle, d'orge ou de maïs , l'arak, eau-de-vie de pommes de terre ou le rakshi, alcool de grain, le vin lui-même n'est pas inconnu, ce qui est exceptionnel en Orient. Mais ces boissons sont surtout réservées aux fêtes.


HAUT HAUT HAUT